(photo: Le Nouvelliste)Je vous le disais hier, les apparences sont parfois plus dévastatrices que les faits... Radio-Canada racontait, hier, que des factures peu détaillées et les dépassements de coûts du spectacle Phénix avaient poussé des membres du C.A. des Fêtes du 375e à quitter le bateau. Le questionnement vient du fait que les contrats s'étaient, à nouveau, retrouvés entre les mains des Productions Accès-Cible (anciennement propriété de Steve Dubé, d.-g. du 375e) et ce, sans appel d'offre.
Steve Dubé nous racontait ce matin que les factures sont bien détaillées (près de 34 000$ pour l'opération charme à Québec) et que le Phénix n'avait pas coûté 750 000$, mais bien un peu plus de 500 000$.
Ça, c'est une chose. Et comprenez-moi bien, il n'y a aucune malversation dans mes prochains propos, seulement des questionnements sur des faits que j'ai vérifiés dans le cadre de mon travail, mais surtout à titre de contribuable trifluvien.
Combien a touché Accès-Cible? Nous avons également demandé à M. Dubé de nous détailler combien de contrats (et surtout l'ensemble des montants) ont été octroyés à son ancienne compagnie ? Il nous reviendra avec ces détails, pertinents à mon avis.
A-t-il encore des parts dans Accès-Cible? Il semble que non. Selon le Registre des entreprises du Québec, la compagnie a connu quelques déclarations modificatives au cours de la dernière année et demie. Bien qu'il se soit retiré de nom, jusqu'à quelques mois passés, une compagnie à numéro figurait toujours parmi les actionnaires d'Accès-Cible. Cette même compagnie était domiciliée à la résidence de M. Dubé. Depuis quelque temps, cette entreprise est disparue du portrait-radar de l'actionnariat, selon le Registre.
Reprendra-t-il une place dans Accès-Cible? Encore là, M. Dubé dit non. Le maire Yves Lévesque s'est déjà avancé sur les noms des gestionnaires du futur amphithéâtre trifluvien... Voulez-vous mettre un petit 2?
