jeudi 5 novembre 2009

Pats-Suède


Vous n'étiez pas au match des Patriotes de l'UQTR contre l'équipe nationale junior de la Suède? Vous avez manqué un mozus de bon match. Les Suédois ont une machine de hockey comptant sept joueurs repêchés dès la première ronde du dernier encan de la LNH. Les Pats, grâce à leur gardien Blanchard, ont été surprenants! Soyons francs, peu donnait seulement une chance aux trifluviens de rivaliser avec l'équipe en jaune. Le jeune Tedenby (réclamé par les Devils) sera à surveiller.


Deux déceptions dans cette soirée: premièrement, seulement 900 spectateurs! L'UQTR n'a pas fait son travail de mobilisation pour faire un happening de cet événement. Aucun partenariat avec les organisations du hockey mineur, publicité à peu près inexistante, aucun battage médiatique. Pathétique. Dernière visite d'une équipe internationale junior ici pour affronter les Pats? Début des années 80. Mince consolation, on aura encore 25 ans pour corriger le tir.


Plus sérieusement, il y a un malaise évident entre le directeur des sports de l'Université, Michel Morin et l'entraîneur-chef Jacques Laporte. Cependant, il faudra forcer ces deux hommes à travailler ensemble, pour le bien du programme et le rayonnement de l'UQTR.


Vous savez, cette situation est symptômatique au haut-lieu du savoir trifluvien. À titre d'exemple, nous recevons comme média, régulièrement des communications des universités québécoises nous offrant les services de leurs experts pour commenter les sujets d'actualité. À l'UQTR? Nada. Mieux encore, si vous désirez parler à un professeur ou à un chercheur, en passant par les canaux en place, mieux s'y prendre longtemps d'avance!


Dans le cas d'hier, l'UQTR aurait pu bénéficier d'une couverture médiatique relativement importante, puisque le Canadien ne jouait pas. Mais, il semble que l'on en avait pas besoin. Dommage.


Deuxièment, quoi de mieux que de recevoir une équipe nationale étrangère dans un amphithéâtre désuet; équipé de chambres qui sentent l'humidité et d'un système de son inaudible. Oui, messieurs les suédois, vous êtes bien au Canada, dans une ville importante et non dans une banlieue reculée de Kiev en Ukraine. Un nouveau colisée, ça presse!