mercredi 11 novembre 2009

L'ADQ a des kystes


Bon j'avoue, le jeu de mots, je l'ai piqué à quelqu'un. Taillon part finalement? Il aurait découvert des choses pas catholique dans le financement? La joke a assez duré. Des querelles, tous les partis en ont eues. Sauf qu'avec un si petit nombre de députés, la sclérose est généralisée. En résumé, Caire et Picard ne prennent pas de se faire tasser par le ticket Taillon-Bonnardel; ils démissionnent en tirant à boulets rouges sur le zodiac adéquiste.


Voyant que le bateau prenait l'eau et que la mutinerie était proche, Taillon et Bonnardel ont laissé le gouvernail en prenant soin de placer un baril de poudre sur le siège du conducteur. Une stratégie digne de Will E. Coyote. (NDLR: Lire la prochaine phrase avec ironie) Content de voir dans ce cafouillage que tous ces gens étaient vraiment en poste par convictions et non pour des aspirations personnelles...


Puis Gérard, lui? Sa nomination sera-t-elle aussi efficace qu'une promotion à titre de capitaine du Titanic, le 14 avril 1912, peu avant 2 h du matin? Je suis perplexe. Sa valeur marchande est bonne à Québec. Une expérience de chef, même si cela est dans un parti moribond, demeure une expérience intéressante pour un député qui demeure relativement novice. Par contre, serait-il marqué au fer rouge par une inscription Dernier chef de l'ADQ ? Sais pas.


J'oubliais les alléguations de Taillon sur le financement, tsé là...genre... Accurso...le restaurant... la facture... Personne dans les ex-officiers du parti, tant Proulx que Picotte, ne semblent comprendre de quoi il parle.