lundi 9 novembre 2009

ADQ: Aux deux qui quittent...

J'avoue... J'ai été de ceux qui ont pensé que l'ADQ pourrait, peut-être, se remettre de la cuisante défaite des dernières élections. J'y ai cru une semaine- et même pas en continu. Voyant deux autres personnes députés quitter le navire (Picard et Caire), on voit que la gangrène est bien installée. Gilles Taillon s'est placé dans une situation extrêmement difficile, alors que l'ADQ était déjà au tapis. Oui, les couteaux ont volé bas, comprenable aussi qu'il n'est pas souhaité une cogestion du parti comme le demandait Éric Caire, mais au point de complètement écarter le député de La Peltrie? Quand Caire raconte qu'il pourrait revenir si Taillon quitte... Tant qu'à pousser la blague, pourquoi pas.

Aujourd'hui, Taillon se retrouve avec un caucus parlementaire (dont il n'est pas) qui peut se réunir dans la même banquette chez St-Hubert. Encore mieux, ce caucus peut prendre la même voiture pour s'y rendre. Si je résume en mes mots la pensée de Sébastien Proulx, ce matin; l'ADQ a les chances de survie d'un cancéreux en phase terminale.

L'avenir passera-t-il par la création d'un nouveau parti ou par la venue de Stéphane Gendron? L'option 1 est mon choix. J'adore Stéphane, chic type. Pour mener une formation politique à la tête de la province, pas certain.

Les collègues Arcand et Lapierre parlaient des idéologies de droite de Stéphane. Peut-être dans certaines idées émises, mais autant de droite qu'on le prétend? Jamais! Avez-vous vu beaucoup de gens de la droite détester les Conservateurs et flirter avec le Bloc dernièrement? Moi non plus...